L’abeille et le philosophe vu par la chine
Rencontre le mardi 4 septembre à 18 heures
Avec Tian Meng, traductrice et Maurice Hu,
éditeur de L’abeille (et le) philosophe en chinois Mifeng yu Zheren
en présence de l’auteur François Tavoillot.
Tian Meng est enseignante à l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs de Paris, quant à Maurice Hu, il dirige les éditions Haitian à Shenzhen. Ils vont profiter d’un voyage de Maurice Hu en France pour rendre visite, début septembre, aux abeilles de Haute-Loire, pour voir enfin, après les abeilles philosophes, symboliques, métaphoriques dont ils ont pu transmettre la saveur aux lecteurs chinois, pour voir enfin de vraies abeilles.
Lors de cette rencontre, Tian Meng et Maurice Hu aborderont leur approche de la littérature et de la culture française. A une tradition philosophique occidentale ayant eu souvent tendance à cliver, à disjoindre, à séparer (la nature et la culture, l’esprit et la matière, l’un et le multiple, le ciel et la terre, l’humain et tous les autres, l’être et le néant, …), il a été assez fréquent d’opposer une pensée chinoise où « les contradictions ne sont pas perçues comme irréductibles, mais plutôt comme des alternatives », où « au lieu de termes qui s’excluent, on voit prédominer des oppositions complémentaires qui admettent le plus ou le moins ».
Anne Cheng, « Histoire de la pensée chinoise », Points Essais p 34.
Mais cette opposition n’est certainement pas irréductible, puisque ces passeurs que sont traducteurs et éditeurs sont là pour créer des liens et établir des ponts.
Et puis, nous les interrogerons sur ce qui a pu les intéresser et les attirer dans cette « Abeille philosophe » qui, semble-t-il, n’aurait pas joué le même rôle en Chine que chez nous.
On en parle :
- Tence : deux rencontres à venir à la librairie La Boîte à Soleils, La Commère, 31 août 2018