Aux alentours de 2050, alors qu’un virus aviaire à décimé une bonne partie de la race humaine, les habitants de Paris s’adonnent à une étrange coutume. Une fois par an, une chasse au canard est organisée. L´oiseau est lâché de “La tour d’argent” et celle ou celui qui le ramènera vivant au restaurant se verra offrir le volatile en dîner en tête à tête avec le président de la “république” ainsi que 20 millions de nouveau francs. De quoi bien vivre une année.

Un roman dystopique aux airs post-apocalyptique dépeint la médiocrité des uns et le sursaut de bonté des autres.

Eloi Audoin Rouzeau, avec sa belle plume, écrit un court récit facile à lire.

Au gré de la fuite d’un canard gavé et apeuré, nous déambulons dans la ville de Paris, poursuivi par une foule en délire, pour rencontrer, brièvement, des personnages atypiques et attachants.

Une fois le livre ouvert, il est difficile de le refermer avant fin tant l’histoire est captivante.

Emeric